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Les harmonies Werckmeister (2000)

Werckmeister harmoniak

Drame | 145 Min | Italie / Allemagne / France / Hongrie

Réalisateurs : Bela Tarr, Agnes Hranitzky

Infos sur le film

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Synopsis

Le pays est en proie au désordre, des gangs errent dans la capitale. Valushka, un postier, s'extasie sur le miracle de la création et se bat contre l'obscurantisme. Dans un café, il tente d'entraîner les clients ivres dans ses visions cosmologiques, puis, à travers la ville, chez Monsieur Eszter, un vieil homme occupé à accorder un piano pour retrouver l'harmonie du clavecin qui a été brisée par l'invention Werckmeister. Un mystérieux cirque est installé sur la grande place où la foule muette se rassemble. Valushka court sous un ciel de plomb, le vent souffle, on est en novembre et c'est déjà l'hiver, le brouillard se répand, plus épais que jamais, la lumière est glacée, brutale, irréelle, les rues couvertes de détritus, les immeubles délabrés, des vitrines ont été brisées ; plus de médecins, plus d'écoles, l'heure du Jugement dernier serait-elle arrivée ?

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En savoir plus sur ce Film

- Roman de Laszlo Krasznahorkai (La Mélancolie de la Résistance).


Film en N & B - Date de reprise le 15 novembre 2023.



Premier film de Béla Tarr à être distribué en France, Les Harmonies Werckmeister est adapté d'un roman de Laszlo Krasznahorkai (La Mélancolie de la Résistance). Cinéaste réputé difficile, (Le tango de Satan durait plus de sept heures), Tarr est une référence pour quelques happy few dont Gus van Saint qui reprend le long et beau travelling des deux amis marchant d'un même pas dans Gerry, son dernier film non encore distribué en France.



Le noir et blanc expressionniste et la fable philosophique rappellent les premières œuvres de Bergman ou, sur un scénario assez proche, La Honte (1967), et l'œil de la baleine fait penser à l'œil du monstre marin ramené par les pêcheurs sur la plage à la fin de La dolce vita (1959).



Tarr, comme Fellini ou Bergman, ne choisit pas un héros positif comme point d'ancrage et d'identification pour son spectateur. Sa sympathie va manifestement à Janos Valushka, le jeune postier un peu simple fasciné par l'astronomie et admirateur du musicologue M. Eszter. Celui-ci semble être porteur de la question centrale que pose Tarr dans ce film : jusqu'où peut aller l'exigence de l'artiste ?


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