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Un homme d'action (2022)

Un hombre de accion

Biopic | 111 Min | Espagne

Réalisateurs : Javier Ruiz Caldera

Infos sur le film

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Synopsis

Librement inspiré de la vie de Lucio Urtubia, Un homme d'action revient sur l'histoire de l'anarchiste espagnol et de son opération de faux-monnayage légendaire à Paris. Après avoir réussi à récupérer une importante somme d'argent en falsifiant des chèques de voyage, il s'est retrouvé dans le collimateur de la plus grande banque américaine.

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En savoir plus sur ce Film

Un peu d'histoire :


Lucio Urtubia Jiménez, né à Cascante en Espagne le 18 février 1931 et mort le 18 juillet 2020 à Paris, était un militant anarchiste espagnol.



Il se considérait lui-même comme le dernier des « bandidos buenos » (en français : bons bandits), si bien que, selon Albert Boadella, « Lucio est un Don Quichotte qui ne s'est pas battu contre des moulins à vent, mais contre de vrais géants ».



En 1954, après avoir déserté l'armée sous Franco, il se réfugie en France où il rejoint sa sœur, et travaille comme ouvrier du bâtiment. En 1957, il rencontre Fancisco Sabaté, dit Quico, guérillero anti-franquiste et anarchiste. Commence alors, pour financer la lutte une longue série « d'expropriations » (braquages), de « récupérations » de matériels divers (notamment d'imprimerie), de fabrications de faux papiers et autre fausse monnaie, d'enlèvements...


Traqué par Interpol et la Police judiciaire française, il fricote avec des voyous et rencontre, entre autres, Che Guevara.


Considéré comme déserteur, puis contrebandier, braqueur de banque et faux-monnayeur, Lucio Urtubia s'est essayé à tout au nom de sa cause. Il préféra se tourner vers le faux-monnayage plutôt que vers le braquage de banques, n'appréciant pas cette dernière activité.


En tant que faux-monnayeur, son action de plus grande ampleur a consisté, en 1979, en la falsification de chèques de voyage de la Citibank pour une valeur de 20 millions de dollars. Cette tentative de faux-monnayage de grande ampleur s'est soldée par son arrestation.


Défendu par l'avocat Roland Dumas (responsable des affaires de la gauche de gouvernement des années 1980), il finit par trouver un arrangement à l'amiable avec la Citibank en échange des plaques d'impression ayant permis de falsifier les chèques.


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