Fiches triées par date de sortie

Stavisky (1974)

Drame | 118 Min | France / Italie

Réalisateurs : Alain Resnais

Infos sur le film

------
Partenariats
Avec Cociné, retrouvez ce film au cinéma !
Pub Google

Synopsis

Le Crédit Municipal de Bayonne connut en 1933 un important scandale qui cristallisa les extrêmes politiques. L'affaire était due au sympathique escroc Stavisky, qui émettait des faux bons de caisse. Quand la fraude fut découverte, l'extrême droite exploita le scandale et Stavisky finit assassiné en Janvier 1934.

Partager:

En savoir plus sur ce Film

- Adaptation d'une histoire vraie.


L'affaire Stavisky est une crise politico-économique française survenue en janvier 1934, succédant au décès dans des circonstances mystérieuses de l'escroc Alexandre Stavisky, dit « le beau Sacha ». Ce scandale symbolise la crise d'un régime instable soupçonné de corruption, et contribue à la chute du deuxième gouvernement Camille Chautemps et au déclenchement des émeutes antiparlementaires du 6 février 1934.


Le 23 décembre 1933, sur ordre du sous-préfet Joseph Antelme, le directeur du Crédit municipal de Bayonne, Gustave Tissier, est arrêté pour fraude et mise en circulation de faux bons au porteur pour un montant de 261 millions de francs. L'enquête met rapidement en évidence que Tissier n'est que l'exécutant du fondateur du Crédit communal, Serge Alexandre Stavisky, qui a organisé cette fraude (par le système de Ponzi lui permettant de détourner plus de 200 millions de francs) sous la surveillance complice du député-maire de Bayonne, Dominique-Joseph Garat, qui, bénéficiant de circonstances atténuantes, sera condamné à deux ans de prison. Stavisky avait été poursuivi pour fraude à plusieurs reprises au cours des années précédentes et relaxé 19 fois. À la suite de cette arrestation, et en raison des liens étroits existant entre ces escrocs et des personnalités, le sous-préfet Antelme est démis de ses fonctions.



Accueil :


En sélection officielle au festival de Cannes 1974, le film est médiocrement accueilli par les festivaliers et par les critiques présents. Il n'est distingué au palmarès que par un hommage à Charles Boyer. Jean-Paul Belmondo, également coproducteur du film, déclare plus tard avoir très mal vécu cet accueil : « Je ne voulais pas que le film aille à Cannes. On m'a persuadé du contraire. Un massacre ! Resnais n'avait pas tourné depuis cinq ans et c'est la seule fois où il s'est fait traîner dans la boue. Les critiques ne m'ont jamais empêché de dormir, sauf sur Stavisky. Il y a eu un tel déchaînement. Là, j'ai dit : C'est vraiment des cons ! Dans Stavisky, ils me reprochaient d'être sympathique. Mais vous connaissez un escroc antipathique, vous ? Un escroc antipathique, il n'escroque personne ! ». Le film n'est pas un échec public, puisqu'il attira plus de 300 000 spectateurs dans les salles à Paris et plus d'un million de spectateurs en France, mais ses chiffres de fréquentation sont très inférieurs à ceux obtenus par les succès précédents de Jean-Paul Belmondo. Ce dernier, dans les années suivantes, tourne essentiellement des films plus « commerciaux ».


Newsletter

Inscrivez vous pour pouvoir télécharger les dernières fiches et dernières nouveautés