Président du FIPA, festival où fut présenté pour la première fois Lucifer et moi en 2008, Pierre-Henri Deleau y voit un "film inclassable, échappant à tout critère établi, images d'une mémoire douloureuse, téléscopage de souvenirs prégnants, fulgurances lyriques qui transcendent la réalité quotidienne, ou lave incandescente qui remonte du tréfonds de l'être, Lucifer et moi est tout cela à la fois et ne ressemble à aucun autre film. C'est la souffrance mise à nu d'un poète qui tente désespérément de survivre dans un monde qu'il n'a jamais su apprivoiser. Ici, point de balise pour le voyageur téméraire, mais la certitude de terres inconnues toujours brûlantes."