Genèse du projet :

Le réalisateur Guillaume Nicloux raconte la genèse du film : "il y a une part de hasard dans la genèse d'Holiday.Pendant plusieurs mois, j'avais élaboré un film tourné à l'étranger, pensé pour des comédiens anglo-saxons. Un projet beaucoup plus long à mettre en œuvre. Parallèlement, une autre piste de travail avait pris forme : une adaptation de La Religieuse de Diderot. Entre ces deux pôles s'est glissée l'envie urgente d'un film ludique et distrayant, porté par un esprit de troupe constitué de comédiens et de techniciens avec lesquels j'aime me retrouver."

Et de 9 :

Il s'agit du onzième film du réalisateur Guillaume Nicloux qui a commencé sa carrière au cinéma en 1988 avec La Piste aux étoiles.

Thème récurrent :

Le réalisateur renoue avec une certaine forme d'humour qu'il avait développée dans son premier film tourné il y a vingt ans, La Piste aux étoiles, un court-métrage.

Critique d'un internaute :

Au rayon de la vulgarité gratuite, Holiday de Guillaume Nicloux redéfinit presque le genre. After Hours du pauvre, le nouveau film de l'auteur d'Une affaire privée mélange dans son shaker l'intrigue d'un Agatha Christie (comme une certaine tendance du cinéma français) avec un esprit libertaire proche de L'Écho des savanes, avec Josiane Balasko cul nul et oeil au beurre noir et un Jean-Pierre Darroussin totalement atone. La truculence supposée des situations - un dépressif qui doigte une frigide, un nain qui se trimballe en permanence avec une femme à poil - rivalise avec la laideur visuelle de l'ensemble, à vous dégouter à jamais de visiter Cahors hors saison. Et comme le moindre gag est répété cent fois - les dents pourries de l'enquêteur pour exemple -, Holiday se résume à un long supplice, qui prend fin - bien sûr - par un coup de théâtre des plus prévisibles. Pour amateur d'Hara Kiri et de Charlie Hebdo, tout au plus.

François D.