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On achève bien les chevaux (1969)

They shoot horses don't they ?

Drame | 124 Min | USA

Réalisateurs : Sydney Pollack

Infos sur le film

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Synopsis

Après la grande Dépression de 1932, des hommes et des femmes ruinés, cherchent à s'en sortir en participant à des marathons de danse où 1500 dollars sont à gagner pour le couple restant le plus longtemps sur scène jusqu'à l'épuisement, sous l'oeil d'un maître de cérémonie impitoyable.

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En savoir plus sur ce Film

- Roman de Horace Mac Coy.


Récompenses 1970 :


- Golden Globe du Meilleur acteur dans un second rôle à Gig Young.


- Oscar pour le meilleur second rôle masculin pour Gig Young.



Grande Dépression :


L'histoire se passe au moment critique de la Grande Dépression économique américaine des années 30, où la crise touche tout le monde et installe les citoyens dans un état de désillusion tel que c'est tout le système de valeurs à la fois morales et économiques qui est durement remis en cause. C'est ainsi qu'il faut voir de la part d'Horace McCoy, auteur du livre dont est tiré le film, le gigantesque bal comme la mise en abime cruelle d'une société où l'argent (facile) devient le seul prisme de référence d'une communauté qui n'en a plus que le nom. C'est d'ailleurs cette métaphore implacable qui a motivé le choix du réalisateur Sydney Pollack, qui, avec le recul de trente ans écoulés depuis les événements, a pu mettre le doigt sur l'une des dérives dangereuse d'un modèle de société qui donne à ce point à l'être humain la condition d'esclave. Une Amérique qui se violente toute seule, qui s'enfonce dans le précipice sans personne d'autre qu'elle-même pour l'y pousser.



Intensité et étouffement :


Alors que le film se passe dans sa globalité à l'intérieur d'une seule salle, le nombre de personnages et leurs mouvements de danse perpétuels, partage le spectateur entre la sensation d'étouffement digne d'un huis-clos et une intensité, rare, d'action. Ainsi cette impressionnante séquence d'un sprint de 10 minutes autour d'une piste de danse où le cinéaste, armé de patins à roulettes pour donner au spectateur le même sentiment de tournis qu'à ses personnages, les expose à l'épuisement mortifère, la torture physique et mentale, jamais rendus aussi sensibles à l'écran et aussi irrémédiablement insupportables.


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